Tind, la revue geek littéraire

Ça fait un moment que j’ai envie de vous parler de la revue Tind (ou T!nd avec un point d’exclamation à la place du i, et TIND pour Typographie Is Not Dead), découverte un peu par hasard au travers de la toile. Elle existe depuis une petite année. Alors d’abord, la présentation par l’équipe de Tind elle-même :

Tind, revue de lettre(s) et d’image (disponible dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre), est d’abord le rendez-vous culturel obligatoire des malins et des curieux de tout crin, centré autour de la bande dessinée, de la littérature et du typographisme.

À l’origine du projet, il y a la volonté de découvrir et faire découvrir les talents d’aujourd’hui, les classiques de demain, et de rendre en passant quelques hommages à des artistes qui ont forgé l’humanité.

Tous les quatre mois, retrouvez sur beau papier des articles intelligents, ludiques et inédits sur le graphisme et la typographie, des feuilletons littéraires dans la plus pure tradition du genre, des chroniques qui vous permettront de faire le plein de sujets de conversation, des strips de bande dessinée uniques et découvrez des talents surprenants.

Tind est une revue culturelle qui peut parler sérieusement sans se prendre au sérieux. Une revue qui a décidé d’allier humour, harmonie et intelligence pour parler de graphisme, de BD et de littérature. Une revue qui s’attache au passé, au présent et à l’avenir.

Ceux qui me connaissent un peu seront peut-être surpris : de prime abord, ce ne sont pas les sujets sur la bande-dessinée qui m’ont attirée vers cette revue. Non, c’est que la revue parle aussi beaucoup de typographie ! Ça, c’est moins commun et c’est vraiment son identité forte. Toute cette revue est dédiée à l’amour de mots et du design. Le fond et la forme ! Du bédéphile au designer, en passant par le graphiste jusqu’au simple lecteur ou blogueur, chacun y trouvera son bonheur ou son inspiration.

Tind est une revue « geek littéraire », séduisante au toucher et à l’œil : belle couverture, papier épais de qualité, maquette soignée et harmonieuse. C’est une revue quadrimestrielle au volume et au contenu conséquent : plus de 110 pages avec très peu de publicité. De quoi bien développer et approfondir des sujets très variés et de qualité : cette revue analyse et décortique le monde des mots et du graphisme, avec passion ! Qu’on ne s’y trompe pas, Tind ne se feuillette pas. Non. Chaque article bien tourné et passionnant se savoure !

Dans les quatre premiers numéros, on peut y trouver par exemple, des analyses de différents styles parmi la BD franco-belge ou les comics américains, les coups de cœur et de gueule d’un libraire, des coups de projecteurs sur des auteurs de blogs BD, des focus sur différents métiers du secteur (dessinateur typo, écrivain, éditeur, etc), des entretiens d’auteurs plus ou moins connus (le grand Alain Ayroles ou les frères Moon et Ba par exemple), des zooms sur la typographie, les polices de caractères (Comic sans MS, la typographie la plus détestée et la plus aimée du monde), des réflexions résolument ancrées sur notre époque et sur les technologies modernes (le numérique et la BD), des nouvelles et des feuilletons à lire à chaque numéro, etc. Les thèmes sont variés et ouvrent le regard du lecteur en satisfaisant sa curiosité.

Tind est disponible en librairie au prix de 14,90 € ou sur leur site internet, où on peut également trouver des articles différents et complémentaires à la revue.